Choix du parquet
Un bon parquet coûte cher mais aura une surface mieux finie, de plus bel aspect. En outre, il résistera beaucoup plus longtemps à l'abrasion, à la pression (pieds de meubles, talons aiguille) et surtout au cisaillement dans les endroits de grand passage, surtout si le substrat est souple (ancien plancher, moquette…). D'un autre point de vue, si la pièce est une chambre peu fréquentée et que le sol d'origine est bien plan et très rigide, on pourra peut-être se contenter d'un produit bon marché. Il peut être préférable de choisir un parquet de bois naturel, simplement poncé et de le vitrifier ensuite. La « vitrification » des produits du commerce est la plupart du temps fragile. Un parquet simplement ciré est plus sensible aux projections d'eau mais il sera plus facile de le remettre en état par ponçage en cas d'impacts, de rayures ou de taches. Tenir compte des raccordements avec les pièces adjacentes, du jeu sous les portes, pour choisir l'épaisseur du parquet en préférant toujours la plus forte épaisseur (minimum 10 mm). Un autre élément déterminant le choix est la possibilité de se procurer des accessoires compatibles avec le parquet (seuils de portes…) et celle de pouvoir se réapprovisionner dans la même gamme de produit pendant plusieurs années.
Chaque essence a ses particularités. L'érable jaunit avec le temps et est très sensible à l'humidité tandis que le chêne ou le hêtre sont plus résistants et les marques de coups passent plus inaperçues.
Sous-couche
Une ou plusieurs sous-couches sont nécessaires pour isoler de l'humidité, et éventuellement, phoniquement le parquet de son support.
Le parquet est très sensible aux remontées d'humidité, présentes notamment lorsque le support est un béton sur terre-plein, dans une maison ancienne ou mal drainée. L'isolation se fait à l'aide d'un film de Polyéthylène simplement déroulé.
L'isolation phonique, lorsqu'elle est nécessaire, peut être assurée par des dalles de feutre ou de liège, simplement posées sous le parquet, et sur le film précédent.
A noter aussi une autre possibilité : la pose entre un support plein (dalle, plaques d'aggloméré…) et le parquet flottant d'une couche d'isorel mou (se trouve dans certains magasins de bricolage et existe en au moins 2 épaisseurs). Il s'agit d'un bon isolant phonique. Mais se déforme dans le temps, il existe une nouvelle sous couche en caoutchouc "dinachoc S801". Attention, le parquet flottant ne peut alors pas être fixé comme par exemple un véritable parquet bois naturel pointé sur les lambourdes comme on faisait il y a cent ans ; en effet, risque d'écraser l'Isorel mou ou fixation du dit parquet très relative… Méthode par contre intéressante avec du stratifié décoratif qui de toutes façons n'est pas prévu pour être solidarisé de son support.
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