"La progression annuelle des encours de crédits aux ménages continue de baisser, notamment dans l'habitat.
Pas d'amélioration en vue pour le marché du crédit. Selon la Banque de France, la croissance annuelle des encours de crédits a continué de ralentir en juillet à 0,8 %, contre 1,1 % en juin, pour s'établir à 2.083,5 milliards d'euros en données brutes.
Le ralentissement est plus marqué pour les crédits aux entreprises, dont les encours progressent de 1,5 % sur un an en juillet, contre 2,1 % en juin. Toutefois, la production de crédits nouveaux semble repartir, tirée par la bonne tenue des prêts à l'investissement (+ 1,2 milliard d'euros de flux nets mensuels CVS). Malgré le léger repli des crédits de trésorerie (- 0,7 milliard d'euros), les crédits nouveaux aux entreprises progressent donc légèrement (+ 0,5 milliards d'euros).
Les crédits aux ménages affichent également un taux de croissance annuelle en baisse, à 3,4 % en juillet, contre 3,7 % en juin. Les prêts à l'habitat progressent de 3,9 % sur un an, contre 4,4 % en juin. La production de crédits à la consommation montre en revanche des signes de reprise. Pour la première fois depuis mai 2011, elle affiche une croissance annuelle positive de 4,3 % en juillet, selon l'Association des sociétés financières, qui regroupe 60 % du marché. La production nouvelle recule encore de 6,2 % sur les sept premiers mois de 2012.
Regain pour le « revolving »
Tous les secteurs affichent une évolution positive en juillet : + 13,8 % en un an pour les biens d'équipement du foyer, + 18,3 % pour les financements d'automobiles neuves, + 0,2 % pour les prêts personnels. Même le crédit renouvelable, qui tend à se raréfier depuis l'entrée en vigueur de la loi Lagarde, renoue avec une croissance modeste : + 1,4 % en un an. Le volume d'activité tend donc à se stabiliser à un niveau de production faible (36,6 milliards d'euros en juillet). Il reste inférieur de près de 20 % au pic enregistré en septembre 2008."
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