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dimanche 10 juin 2012

Taux de crédit: guerre ou paix?



Depuis début 2012, la demande de crédits immobiliers est en chute libre. Pour enrayer l’hémorragie, les banques se livrent une nouvelle guerre sur le front des taux.

La distribution de crédits immobiliers poursuit sa décrue. A fin avril, le montant des nouveaux prêts accordés aux particuliers a atteint 6,2 milliards d’euros. Son plus bas niveau depuis trois ans, selon les données publiées par la Banque de France. Au cours des quatre premiers mois de l’année, la chute atteint 30% par rapport à la même période de l’an passé.
La montée du chômage et le ralentissement économique limitent l’appétit des ménages pour la pierre. D’autant que l’arrêt du prêt à taux zéro dans l’ancien ampute sérieusement le pouvoir d’achat des primo-accédants. Conséquence : les banques doivent font face à un effondrement de la demande.
Pour limiter la casse, elles ne peuvent plus que baisser leurs taux. « Trois quart des établissements appliquent des taux moyens inférieures à 4% sur 20 ans. On accorde même du 3,38% aux très bons dossiers. », constate Sandrine Allonier, responsable des études économiques du courtier Meilleurtaux.com. Même constat pour AB Courage qui relève des taux canons compris entre 3,20 et 3,40% pour des emprunts sur 15 ans. Il faut dire que les banques profitent de la baisse récente de l’Obligation assimilable du trésor (OAT), qui sert de référence pour fixer le coût du crédit.
Reste que les acheteurs doivent continuer à montrer patte blanche. Les banques maintiennent des critères d’octroi strictsCDI obligatoire, apport de 10%...
© Capital.fr le 6 juin 2012

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