Après les Etats-Unis, la France est le pays au monde où l’on compte le plus de bassins privés. Mais dans un marché à la hausse, des professionnels s’insurgent contre les amateurs qui ne respectent pas les règles de l’art.
Fabricants et installateurs de piscines retrouvent le sourire. Finies les années noires. La crise économique avait engendré un tsunami dans ce secteur, balayant plus de 600 entreprises en deux ans. Le chiffre d’affaires du marché avait chuté brutalement de 1,5 milliard à 889 millions d’euros. Depuis un an, les Français veulent à nouveau leur part de rêve bleu émeraude.
« On assiste à une hausse du marché, de l’ordre de 15% pour cette année, c’est une très bonne nouvelle », explique Philippe Bach, président de la Fédération des Professionnels de la Piscine. Avec 1,5 million de bassins installés, la France est le deuxième pays au monde en matière d’équipement, derrière les Etats-Unis. La clientèle est plutôt à l’aise financièrement — une piscine installée de cinq mètres sur dix tourne autour de 40000 € — mais les professionnels estiment qu’un tiers des acheteurs sont des employés, petits fonctionnaires et ouvriers pour des modèles, souvent hors sol.
Le paysage pourrait être idyllique seulement voilà, il y a aussi l’envers du décor. Les contentieux se multiplient, liés à des malfaçons en pagaille, et la fédération professionnelle se garde bien de communiquer sur ce sujet, tout juste « une quinzaine de plaintes par an ».
Une langue de bois que ne pratiquent pas certains installateurs, eux aussi membres de la FPP. « Ça suffit! Il y a trop d’amateurs dans ce métier et ils salissent la profession par leurs comportements douteux », lance Patrick Woestelandt, président du groupe Euro Piscine. Par exemple, du côté d’Orléans, huit clients se sont fait encaisser des acomptes de plusieurs dizaines de milliers d’euros par une soi-disante professionnelle. Elle a plié boutique sans livrer une seule piscine et travaille actuellement dans une ville voisine, sous une autre enseigne.
Et l’on découvre qu’en France, n’importe qui peut s’installer pisciniste du jour au lendemain et démarcher des clients sans vergogne, quitte à sous-traiter à des maçons, plombiers et électriciens. Pire, la profession dans son ensemble n’a même pas de code APE, le minimum exigé dans les professions du bâtiment.
« Pourtant on s’est battu pour que cette profession soit fréquentable, regrette Bernard Ageorges, président de la Compagnie nationale des experts des piscines et spas. Les chiffres sur les litiges ne sont pas communiqués par le ministère de la Justice, mais je fais de plus en plus d’expertises depuis deux ans. On est d’ailleurs une quarantaine d’experts en France. En revanche, il y a aussi des points positifs, la formation des professionnels a fait un bond de géant. »
Attention au low-cost
Autre point noir, la volonté excessive des clients de tirer les prix vers le bas. Pour préserver leurs marges, nombre d’entreprises achètent du matériel asiatique de médiocre qualité. « Je suis stupéfait de voir des pompes chinoises vendues vingt fois moins chères que les autres et qui tombent en panne rapidement », ajoute Bernard Ageorges.
Pour le coup, tous les pros du secteur sont formels, faire des économies de quelques milliers d’euros sur une piscine peut transformer le rêve en… cauchemar.
Source : leparisien.fr
Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com en nous précisant le blog concerné : - http://conseils-piscines-spa.blogspot.com - http://maison-bricolage-jardin.blogspot.com - http://lesplusbeauxspasdumonde.blogspot.com
Fabricants et installateurs de piscines retrouvent le sourire. Finies les années noires. La crise économique avait engendré un tsunami dans ce secteur, balayant plus de 600 entreprises en deux ans. Le chiffre d’affaires du marché avait chuté brutalement de 1,5 milliard à 889 millions d’euros. Depuis un an, les Français veulent à nouveau leur part de rêve bleu émeraude.
« On assiste à une hausse du marché, de l’ordre de 15% pour cette année, c’est une très bonne nouvelle », explique Philippe Bach, président de la Fédération des Professionnels de la Piscine. Avec 1,5 million de bassins installés, la France est le deuxième pays au monde en matière d’équipement, derrière les Etats-Unis. La clientèle est plutôt à l’aise financièrement — une piscine installée de cinq mètres sur dix tourne autour de 40000 € — mais les professionnels estiment qu’un tiers des acheteurs sont des employés, petits fonctionnaires et ouvriers pour des modèles, souvent hors sol.
Le paysage pourrait être idyllique seulement voilà, il y a aussi l’envers du décor. Les contentieux se multiplient, liés à des malfaçons en pagaille, et la fédération professionnelle se garde bien de communiquer sur ce sujet, tout juste « une quinzaine de plaintes par an ».
Une langue de bois que ne pratiquent pas certains installateurs, eux aussi membres de la FPP. « Ça suffit! Il y a trop d’amateurs dans ce métier et ils salissent la profession par leurs comportements douteux », lance Patrick Woestelandt, président du groupe Euro Piscine. Par exemple, du côté d’Orléans, huit clients se sont fait encaisser des acomptes de plusieurs dizaines de milliers d’euros par une soi-disante professionnelle. Elle a plié boutique sans livrer une seule piscine et travaille actuellement dans une ville voisine, sous une autre enseigne.
Et l’on découvre qu’en France, n’importe qui peut s’installer pisciniste du jour au lendemain et démarcher des clients sans vergogne, quitte à sous-traiter à des maçons, plombiers et électriciens. Pire, la profession dans son ensemble n’a même pas de code APE, le minimum exigé dans les professions du bâtiment.
« Pourtant on s’est battu pour que cette profession soit fréquentable, regrette Bernard Ageorges, président de la Compagnie nationale des experts des piscines et spas. Les chiffres sur les litiges ne sont pas communiqués par le ministère de la Justice, mais je fais de plus en plus d’expertises depuis deux ans. On est d’ailleurs une quarantaine d’experts en France. En revanche, il y a aussi des points positifs, la formation des professionnels a fait un bond de géant. »
Attention au low-cost
Autre point noir, la volonté excessive des clients de tirer les prix vers le bas. Pour préserver leurs marges, nombre d’entreprises achètent du matériel asiatique de médiocre qualité. « Je suis stupéfait de voir des pompes chinoises vendues vingt fois moins chères que les autres et qui tombent en panne rapidement », ajoute Bernard Ageorges.
Pour le coup, tous les pros du secteur sont formels, faire des économies de quelques milliers d’euros sur une piscine peut transformer le rêve en… cauchemar.
Source : leparisien.fr
Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com en nous précisant le blog concerné : - http://conseils-piscines-spa.blogspot.com - http://maison-bricolage-jardin.blogspot.com - http://lesplusbeauxspasdumonde.blogspot.com
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