"Depuis septembre 2010 et l’entrée en vigueur de la loi Lagarde, vous pouvez souscrire votre assurance décès invalidité chez un assureur spécialisé (il en existe une dizaine). Une option qui permet de réaliser jusqu’à 50% d’économies par rapport à l’offre classique du banquier, à condition toutefois d’être jeune, bien portant et, sauf exception, de ne pas pratiquer de sports à risque, tels que le ski, l’équitation ou la plongée sous-marine. Récapitulatif des formules existantes et conseils pour choisir celle qui vous coûtera le moins cher et vous couvrira le mieux possible.
Offre de la banque : n’y souscrivez pas si vous avez moins de 45 ans
Caractéristique des assurances vendues par les banquiers : elles mutualisent les risques de décès et d’invalidité sur l’ensemble de leurs clients emprunteurs, qui paient ainsi tous le même prix. Il s’avère relativement compétitif pour les plus de 45 ans, mais est souvent prohibitif pour les moins de 35 ans (surtout les non-fumeurs). Par exemple, pour un crédit de 200 000 euros sur vingt ans, un jeune en bonne santé obtiendra de sa banque un taux d’assurance variant de 0,25 à 0,30% du capital emprunté, près du double de ce qu’il aurait pu décrocher auprès d’une compagnie spécialisée. «Le surcoût atteint près de 10 000 euros», calcule Jérôme Robin, du cabinet de courtage en crédit Vousfinancer.com.
Caractéristique des assurances vendues par les banquiers : elles mutualisent les risques de décès et d’invalidité sur l’ensemble de leurs clients emprunteurs, qui paient ainsi tous le même prix. Il s’avère relativement compétitif pour les plus de 45 ans, mais est souvent prohibitif pour les moins de 35 ans (surtout les non-fumeurs). Par exemple, pour un crédit de 200 000 euros sur vingt ans, un jeune en bonne santé obtiendra de sa banque un taux d’assurance variant de 0,25 à 0,30% du capital emprunté, près du double de ce qu’il aurait pu décrocher auprès d’une compagnie spécialisée. «Le surcoût atteint près de 10 000 euros», calcule Jérôme Robin, du cabinet de courtage en crédit Vousfinancer.com.
Offre des spécialistes : soyez très attentif aux exclusions de garanties
Le secret des assureurs spécialisés ? Ils appliquent une tarification individualisée, selon un principe simple et naturel en regard des risques couverts : plus on est jeune, moins c’est cher. Autour de 35 ans, le taux octroyé s’échelonne entre 0,16 et 0,18% du capital emprunté. Il tombe souvent autour de 0,10% pour les moins de 28 ans. Très intéressant. Mieux vaut toutefois ne pas signer la première proposition venue car, comme le montre notre banc d’essai de cinq contrats bon marché, chaque assureur a ses spécificités. Ainsi, à moins d’avoir été hospitalisé durant plus de quinze jours, Alptis ne couvre pas les arrêts de travail dus à un problème de dos. Chez Cardif, les affections psychologiques ne sont prises en charge qu’après le trentième jour d’hospitalisation. Et si vous êtes fumeur, vous aurez intérêt à choisir la Macif (14% de surcoût) plutôt qu’April (85%) ou Alptis (68%).
Le secret des assureurs spécialisés ? Ils appliquent une tarification individualisée, selon un principe simple et naturel en regard des risques couverts : plus on est jeune, moins c’est cher. Autour de 35 ans, le taux octroyé s’échelonne entre 0,16 et 0,18% du capital emprunté. Il tombe souvent autour de 0,10% pour les moins de 28 ans. Très intéressant. Mieux vaut toutefois ne pas signer la première proposition venue car, comme le montre notre banc d’essai de cinq contrats bon marché, chaque assureur a ses spécificités. Ainsi, à moins d’avoir été hospitalisé durant plus de quinze jours, Alptis ne couvre pas les arrêts de travail dus à un problème de dos. Chez Cardif, les affections psychologiques ne sont prises en charge qu’après le trentième jour d’hospitalisation. Et si vous êtes fumeur, vous aurez intérêt à choisir la Macif (14% de surcoût) plutôt qu’April (85%) ou Alptis (68%).
Questionnaire médical : ne mentez sur rien, où la garantie ne jouera plus
Quelle que soit la formule choisie, avant de signer, vous devrez remplir un questionnaire médical. Ne cherchez pas à cacher vos éventuels soucis de santé, même mineurs (opération d’un genou durant votre enfance, allergies chroniques, petit diabète…), vous risqueriez fort de ne pas être couverts en cas de pépins et de devoir continuer à payer de votre poche les échéances de crédit. Si vous présentez une pathologie lourde (tumeur, cancer…), vous devrez aussi vous soumettre à une visite médicale, afin que l’assureur évalue sa prise de risque. Cela ne signifie pas que l’on refusera de vous prêter de l’argent. Depuis la mise en place de la convention Aeras («S’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé»), en 2007, les banques sont obligées de faire une proposition de crédit aux personnes gravement malades. Mais ils peuvent limiter son montant à 320 000 euros, et la réserver aux clients dont l’âge n’excédera pas 70 ans au terme du prêt. Surtout, l’emprunteur doit alors s’attendre à payer une assurance décès invalidité au prix fort. La majoration peut aller jusqu’à 300%, la prime annuelle valant alors de 1 à 1,5% du capital emprunté."
Quelle que soit la formule choisie, avant de signer, vous devrez remplir un questionnaire médical. Ne cherchez pas à cacher vos éventuels soucis de santé, même mineurs (opération d’un genou durant votre enfance, allergies chroniques, petit diabète…), vous risqueriez fort de ne pas être couverts en cas de pépins et de devoir continuer à payer de votre poche les échéances de crédit. Si vous présentez une pathologie lourde (tumeur, cancer…), vous devrez aussi vous soumettre à une visite médicale, afin que l’assureur évalue sa prise de risque. Cela ne signifie pas que l’on refusera de vous prêter de l’argent. Depuis la mise en place de la convention Aeras («S’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé»), en 2007, les banques sont obligées de faire une proposition de crédit aux personnes gravement malades. Mais ils peuvent limiter son montant à 320 000 euros, et la réserver aux clients dont l’âge n’excédera pas 70 ans au terme du prêt. Surtout, l’emprunteur doit alors s’attendre à payer une assurance décès invalidité au prix fort. La majoration peut aller jusqu’à 300%, la prime annuelle valant alors de 1 à 1,5% du capital emprunté."
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