"De Saint-Malo à Saint-Tropez, le prix de la pierre peut varier du simple au quadruple. Et si la tendance générale est au recul des transactions, toutes les stations balnéaires n'affichent pas la même cote de popularité. Dans ce contexte, LaTribune.fr, avec les données de MeilleursAgents.com, passe en revue pour vous dix des lieux de villégiature les plus prisés des estivants.
La côte, paradis des résidences secondaires. Pour les vacanciers qui s'y installent cette année, la conjoncture incertaine ne facilite forcément pas leur choix. Si le volume des transactions immobilières s'est contracté de 15% depuis le début de l'année, selon la chambre des notaires de France, les vendeurs ne sont pas pour autant tous prêts à revoir leur prix à la baisse. Certaines villes voient même le prix de leur immobilier encore nettement progresser comme le montre le baromètre établi par notre partenaire commercial MeilleursAgents.com. Du coup, ni vendeurs ni acquéreurs ne se précipitent pour conclure.
Le sud fait de la résistance
Pour l'heure, les stations huppées du sud n'ont pas encore été désertées. "Au dessus d'une valeur d'un million d'euros, on constate une hausse généralisée des prix", note Pierre Bazaille, président du marché immobilier des notaires, signe que rareté et excellence sont synonymes de... demande. Ainsi, dans le Var, Saint-Tropez affiche une hausse du prix de ses appartements de 2,3% sur un an quand Gassin flambe à +9%. Avec à l'arrivée, un mètre carré pouvant atteindre plus de 12.000 euros. Les maisons azuréennes affichent également une santé solide. A Roquebrune-Cap-Martin, leurs prix augmentent de 0,6% sur un an, avec un mètre carré qui se négocie à plus de 8000 euros. Au pied du massif des Maures, la petite ville de Lavandou voit même le prix de ses maisons flamber, avec une hausse de 8% entre 2011 et 2012. A cela s'ajoute une demande extérieure solide, qui soutient bien le marché : plus de 20% des ventes sur la côte d'Azur proviennent des étrangers. Le chiffre passe même à 50% pour Saint-Tropez.
A l'ouest, des bonnes affaires en perspective
Moins ensoleillées et donc moins attractives pour les amateurs de plage exigeants, les régions de l'ouest sont marquées par des baisses, parfois timides parfois prononcées. Au Pays de la Loire, à la Baule-Escoublac, pourtant réputée pour ses villas de bord de mer, le prix de la pierre baisse de 4,4% à 6% en un an. Même son de cloche concernant Saint-Hilaire-de-Riez, ville à l'environnement naturel préservé. Les appartements accusent une chute de 9,8% de prix alors que les maisons affichent des valeurs étales. En moyenne, le mètre carré est estimé entre 2200 et 4500 euros dans toute la région du Pays de la Loire.
La Bretagne n'est pas épargnée non plus par le repli du marché de la côte ouest. A Vannes, dans le Morbihan, les prix diminuent globalement de 2% avec un mètre carré pouvant être négocié à 1500 euros. Saint-Malo, une des villes les plus visitées par les touristes européens, accuse un ralentissement de son activité immobilière, avec des prix en baisse de près de 3% pour les appartements. En revanche, les maisons affichent des valeurs stables, légèrement en hausse, dues à une clientèle majoritairement aisée et francilienne.
A découvrir notre diaporama : région par région, les prix dans les dix stations balnéaires les plus prisées."
LA TRIBUNE le 20 juillet 2012
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